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 Storm in the quiet [PV Jaali]

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Murphy L. Cohle
SYMPATHY FOR THE DEVIL

Murphy L. Cohle
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MessageSujet: Storm in the quiet [PV Jaali]   Storm in the quiet [PV Jaali] EmptySam 7 Juil - 22:47

Storm in the quiet
I see that look in your eyes. It makes me go blind. Cut me deep, these secrets and lies. Storm in the quiet. Feel the fury closing in. All resistance wearing thin. Nowhere to run from all of this havoc. Nowhere to hide from all of this madness.


Le trait d’eyeliner se refait d’une main tremblante, de celle qui atteste le manque. Une journée entière à se sevrer pour les besoins de cette visite, par simple précaution. Mais Murphy craint de se faire choper pour cette même raison. L’organisme subit la descente aux enfers et illustre ce fait par quelques symptômes encombrants. Elle tente ainsi d'apaiser le cœur aux prises avec la dépendance en enfilant sa veste. Le sac se cale sous le bras et elle file droit vers le bagne. La rebelle ne supporte ni les odeurs, ni les sons qui s’acheminent à l’intérieur de cette bâtisse austère. Tout n’est qu’agression pour ses sens et ses valeurs. Ça la démange de cracher dès l’entrée, de bousculer le premier guignol qui vérifie son identité. Sourire bien entendu qui étire la bouche de la trentenaire. La façade toujours travaillée pour camoufler les ruines derrière le masque. L’ancienne flic ne devrait sans doute pas oublier qu’elle a participé à remplir des cellules durant un paquet d’années. Qu’elle a toujours respecté le système et en a été l’une des représentantes. La justice d’aujourd’hui ne ressemble en rien à celle d’hier cependant. Et ce sont ces écarts qui ont définitivement transformé l’endeuillée en renégate. De la pire bavure à cette immondice sans sens qui accule des innocents dans des arènes, le gouvernement a démontré son incapacité à faire preuve d’humanité et de lucidité. Ainsi, la blonde fait son entrée dans la prison avec autant d’appréhension que d'amertume qu’elle doit ravaler pour se concentrer sur l’objet de l’entrevue. Mais avant de pouvoir atteindre Michael, la procédure la soumet à un contrôle rigoureux.

Avec beaucoup de sang-froid, la damnée se voit déposer sa besace sur le tapis où les rayons vérifieront chacune de ses possessions avant de le ranger dans un vestiaire prévu à cet effet. Et le protocole se poursuit avec un gars armé jusqu’aux dents qui se permet de la passer en revue. De grandes paluches poilues remontent du haut vers le bas. L’ex-inspectrice serre les dents durant la fouille et se retient de rejeter ce contact intrusif qui palpe rapidement les cuisses, la taille, les bras. Pour parachever sa belle mascarade d’amabilité, elle remercie le surveillant et s’insère jusqu’à l’accueil afin d’être assignée à un gardien. Le tout étant nécessaire pour se rendre à la salle d’entretien. Les fesses se posent sur un horrible siège en plastique et l’attente débute. Les ongles rejoignent les quenottes à plusieurs reprises, la sueur ondule contre la colonne vertébrale. L’obsession se poursuit. Qu’est-ce qu’elle pourrait donner pour un verre de whisky ? Elle pourrait vendre son âme mais Satan vit déjà en elle apparemment. Elle n’a rien à troquer contre l’expression de ce vice, si ce n’est sa santé mentale déjà bien précaire. L’orpheline tente de canaliser sa détresse en focalisant son regard sur un point bien précis au fond de la pièce. A force de rester focalisée sur un morceau de papier peint, elle a l’impression que la pièce tangue. Mal de mer qui l’oblige à fermer les yeux un instant.

L’alcoolique se sent si vulnérable dans cet endroit intimidant, oppressée par les murs imposants et par toute la misère qui grouille entre les murs, que la panique remonte des entrailles, sentiment primitif de peur contre lequel elle doit lutter. La porte claque, le champ de vision se rouvre immédiatement. Le regard remonte lentement des genoux de l’homme à son visage. Les paupières balbutient face à la carrure familière, les prunelles s’arrêtent dans celles de son escorte. L’incrédulité la pousse à se lever de sa chaise pour le toiser. Le vertige ne passe pas, sans doute pas pour les mêmes raisons. Un vent de soulagement l’étreint, sentiment de sécurité que Jaali lui a toujours apporté. Le bout des cils s’oriente vers la matraque à la ceinture et les autres gadgets dont les vigiles sont attribués ici. Alors elle comprend. Pendant une poignée de secondes, elle a cru naïvement qu’il se trouvait dans sa situation. La glace reprend sans mal ses droits sur l’enveloppe aigrie par l’épreuve. « Quelle belle rétrogradation, inspecteur Manfred. » Qu’elle lui balance sans parvenir à le saluer correctement. Adieu la belle façade, exit les formules de politesse et le rictus bien agencé.  Elle s’en veut immédiatement, se mord l’intérieur de la joue en punition quand bien même l’amertume continue à ronger la pupille. « Je suppose que c’est toi qui doit m’accompagner ? » Foutue ironie. Elle avale de travers. Déjà compliqué pour elle de faire la part des choses entre l’ici et l’avant, les barreaux ne la ramènent qu’à Jarod. Mais avec son ex-partenaire dans les pattes, c’est carrément un flashback qu'elle revit. L’envie de fuir grignote les guiboles, des fourmis qui animent la chair mais au lieu de se tirer, elle se range à ses côtés et croise les bras sur la poitrine. Difficile d’éviter son regard quand elle se plait à le retrouver, que tout en elle lui demande de l'observer mais elle s’y contraint pour ne pas l’ensevelir sous une tonne de reproches qu’il n’a peut-être même pas mérité.  
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Jaali Manfred
RUNNING TO STAND STILL

Jaali Manfred
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MessageSujet: Re: Storm in the quiet [PV Jaali]   Storm in the quiet [PV Jaali] EmptyVen 20 Juil - 18:18

La mine se renfrogne quand il la voit. Les rides se creusent et il n'offre qu'un bruit guttural, presque animal, aux sarcasmes que dégueulent ces lippes qu'il connaît trop bien. Suit une seconde d'arrêt. Une longue seconde. Le temps de percuter. Le temps de la toiser, de parcourir sa silhouette, sa tenue, son faciès fatigué. Le papier peint jaunis par le manque d'entretien rend sa gueule terne. Il creuse ses traits. Ou est-ce qu'elle a cette trogne là en vrai ? Et est-ce que c'est vraiment elle déjà, ou sa putain de caboche abîmée au vieux qui matérialise un être qui perturbe trop souvent son sommeil ? Sa voix. Cette putain d'intonation qui lui donne l'envie de lui retourner une volée sur ses joues creuses pour son impertinence de gamine qui se croit surpuissante. Mais ce n'est plus une jeune femme. C'est une trentenaire qui tangue devant lui, mais elle n'a rien perdu de son charme.

Qu'est-ce qu'elle fou là. La seconde de répit s'est écoulée depuis longtemps et il est toujours là, incertain. Alors il souffle. Il grogne ou pouffe. Il se retourne sans un mot en espérant que les pas de l'autre claque dans son dos. Il ne la fouille même pas. Ils ne doivent pas le refaire techniquement puisqu'un ou deux collègues s'en chargent déjà plus tôt, mais ils ne se gênent pas pour faire chier le monde et augmenter la dose de malaise. Parce qu'il faut qu'ils comprennent qu'ils n'ont rien à foutre là. Qu'ils devraient laisser crever tous les cafards de cet endroit. Ces visites sont trop clémentes. Quelques minutes de bonheur pour des années d'horreur et c'est déjà trop pour le gardien de ce troupeau de merde. Qu'est-ce qu'elle fou là. Qu'est-ce qu'elle fou là putain. Elle n'a rien à foutre là. C'est peut-être pour ça qu'il ne la palpe pas. Qu'il ne la regarde même pas. « Pas de contact, pas d'échanges codés ou en langue étrangère. Bref tu connais la chanson toi, qu'il lance au détenu comme on aboierait sur un clebs qui vous tape sur le système. un manquement aux règles et c'est le cachot pour un mois. » Il s'avachit contre le mur et ne daigne toujours pas s'adresser à elle. Il observe seulement la tignasse de feu qui se balance autour de ses épaules quand elle prend place sur ces chaises qui grincent à la moindre impulsion. « Dix minutes, j'ai autre chose à foutre que de faire le piquet devant ta gueule de connard. » C'est ça ou rien. C'est marche ou crève. C'est au bon vouloir des gardiens. Les règles sont dures et l'étau se resserre à mesure que la merde s'accumule dehors. C'est le chaos ici, aussi. C'est inhumain. Mais ce ne sont que des bêtes. Des putains de parias de la société qui s'entassent entre ces murs de pierres. Ils ne devraient même pas goûter à l'extérieur. Surtout pas à elle. Putain. Qu'est-ce qu'elle fou là. Est-ce qu'elle s'est encore entiché d'un enfoiré sorti du même moule que son ex ? Il guette le moindre geste. Il guette surtout le regard du détenu, veille à ce qu'il ne descende pas trop bas sur le buste. Et il grogne encore une fois quand les lèvres du taulard se soulèvent et laissent apparaître ses putain de chicots. Est-ce qu'elle sourit, elle aussi ? Elle est de dos, alors il n'en a aucune putain d'idée. Mais c'est plus facile de fixer sa nuque que ses iris azur, alors le couard fait l'impasse sur sa frustration et se contente de mordre sur sa chique en attendant que ça se passe. Elle n'a rien à foutre là. Putain, ce qu'il aimerait la sortir en serrant un peu trop ses paluches autour de son bras et la foutre dehors à coup de pied au cul en lui ordonnant de ne jamais revenir dans ce putain d'endroit.
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